Un projet pilote basé sur la solution Transfollow a été mis en place sur les mois de février et mars 2019 à l’initiative de la FNTR avec ses homologues britanniques (FTA) et hollandais (TLN/Beurtvaartadres). Il marque le début d’une expérimentation transfrontalière intégrant cette technologie pour le transport de marchandises par route. Preuve que ce système est simple à mettre en place et à utiliser, il est une nouvelle étape importante pour le déploiement de la CMR électronique.
Partie intégrante d’une stratégie globale pour la dématérialisation des systèmes facilitant le transport, la solution e-CMR Transfollow permet une amélioration de la rentabilité des entreprises, une meilleure efficacité et une plus grande visibilité de la chaîne logistique ainsi qu’une action positive sur l’environnement. Le Royaume-Uni soutient les initiatives permettant de réduire le fardeau administratif pour les entreprises de transport routier de marchandises et reconnait les mérites de cette solution et ses avantages en matière de contrôles.
La CMR papier est un document officiel obligatoire accompagnant l’expédition de marchandises à l’international, établit entre un expéditeur, une entreprise de transport et un destinataire. C’est le seul document attestant du contrat de transport et permettant au conducteur de savoir ce qu’il doit charger et livrer. Avec cette CMR électronique, les expéditeurs et les opérateurs de transports, peuvent agir, stocker et échanger des informations logistiques d’une manière sécurisée et en temps réel, au sein de la chaine logistique.
L’enregistrement en temps réel des données permet aux utilisateurs de recevoir les informations sur les marchandises transportées de manière instantanée, pour que des actions éventuelles, telles qu’initier une procédure légale, facturer voire même engager des actions dans le cadre de dommages à la marchandise lors de la livraison, puissent être prises plus rapidement, plus efficacement et au moindre coût.
Le passage au numérique permet aussi de réduire l’impact environnemental des échanges de marchandises, en utilisant moins de papier et en fournissant des informations permettant d’améliorer la chaîne logistique. Cela permet aussi de réduire les erreurs humaines potentielles et d’être utilisée sur différentes plateformes multi-langues dans le cadre d’une application internationale.
La prochaine étape du projet, qui consiste en l’évaluation du protocole additionnel e-CMR par le Royaume-Uni pour le ratifier, pourrait être effective d’ici fin 2019.